La confiance : plus qu’un mot, un cap

L’été que nous venons de traverser a confirmé que nous sommes à un moment charnière. Les incendies dans nos forêts, les « feux sous-marins » qui ont frappé nos lagunes, la baisse de consommation touristique malgré une fréquentation soutenue : tout cela dit une vérité simple. Les enjeux sociaux et climatiques sont plus que jamais des défis urgents à relever.

Face à cette réalité, il ne suffit pas de constater. Il faut agir. Nous avons une ligne, nous avons une méthode, nous avons des priorités : nous avançons.

Notre première responsabilité est de protéger les habitants et de préparer l’avenir. Cela veut dire affronter les urgences climatiques et sociales, tout en gardant le cap d’une agglomération équilibrée et solidaire. Cela veut dire donner aux communes les moyens d’agir, et à l’agglopôle un rôle clair : relier, accompagner, amplifier.

Concrètement, les chantiers s’ouvrent :

  • L’eau : ressource rare et précieuse, qui doit être gérée comme un bien commun, avec des choix pour sécuriser son accès et préserver nos écosystèmes.
  • La valorisation des déchets : transformer une contrainte en levier de durabilité, renforcer le tri, l’économie circulaire, les filières locales.
  • Le développement économique : accompagner les entreprises, soutenir les filières, encourager l’innovation, mais toujours dans une logique de durabilité.
  • L’aménagement du territoire : finaliser la révision du Schéma de cohérence territoriale, repenser nos mobilités et l’accès au logement pour répondre à vos besoins en conciliant les enjeux environnementaux.
  • Le dialogue territorial : des rencontres régulières avec vos maires et leurs équipes pour muscler le travail collectif.

La rentrée, c’est avant tout l’école, qui doit être le premier facteur d’émancipation. Car derrière les chiffres et les programmes, il y a des réalités concrètes : des élèves qui réussissent, mais aussi ceux qui peinent à trouver leur place. Ceux qui sont mis de côté dans la cour parce qu’ils sont différents ou tout simplement parce qu’ils arrivent le ventre vide. Penser la rentrée, c’est aussi penser à eux. C’est rappeler que l’école doit rester le lieu où chacun, quelles que soient ses difficultés personnelles ou sociales, peut trouver une chance, un accompagnement et un chemin vers l’avenir grâce à des politiques publiques qui doivent gommer les injustices.

À ces grands chantiers s’ajoute une rentrée qui fait battre le cœur du territoire : celle des associations. Sport, culture, solidarité : elles offrent à nos habitants des lieux de lien et de vie commune. Sans elles, le territoire ne serait pas ce qu’il est. Leur énergie et leur inventivité sont des forces sur lesquelles nous devons nous appuyer.

La rentrée, c’est enfin celle des maires et des communes, partenaires indispensables à l’action de l’agglopole. Celle-ci doit relier les communes, les habitants, les forces vives. Les décisions doivent être partagées, les trajectoires co-construites, la solidarité garantie pour que chaque commune, grande ou petite, ait sa juste place.

Je crois profondément que notre agglomération peut être un laboratoire d’innovation et un rempart face aux crises. Un territoire qui protège, qui anticipe et qui invente. Un territoire qui agit avec lucidité, mais aussi avec confiance.

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